Idées reçues sur le secteur funéraire : 4 idées reçues, 4 réalités

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Idées reçues sur le secteur funéraire : 4 idées reçues, 4 réalités

Idée reçue n°1 : “Le funéraire, c’est un monopole !”

La réalité :

  • 6 000 entreprises funéraires soit 40% de plus qu’il y a 15 ans.
  • Dont 80 % sont des TPE/PME locales
  • Plus de 70 % des obsèques sont organisées par des entreprises indépendantes locales, loin d’un monopole puisque les deux groupes nationaux (OGF et Funecap) représentent moins de 30 % du marché.
  • Concurrence vive : 5 à 10 acteurs en moyenne par ville, voire plus, accessibles en agence ou en ligne. Dans chaque ville, les familles disposent d’une offre concurrentielle très diversifiée.

À retenir : Le secteur est ouvert, diversifié et régulé, avec une forte présence d’acteurs locaux.

Idée reçue n°2 : “Un secteur hyper rentable”

La réalité :

  • Rentabilité en baisse depuis 15 ans : résultat net moyen autour de 7 %1.
  • Un secteur à rentabilité modérée, comparable à celle des services de proximité ou des services à la personne.
  • Forte hausse des charges : salaires, énergie, normes.
  • Plus de 2,5 milliards € investis par les opérateurs pour construire chambres funéraires et crématoriums.
  • Contrôle strict des contrats d’assurance obsèques par l’ACPR.

À retenir : Les entreprises funéraires réinvestissent pour moderniser les infrastructures et répondre aux attentes des familles.

1 Études Xerfi sur le marché du funéraire 2011 et 2024

Idée reçue n°3 : “Les obsèques coûtent de plus en plus cher”

La réalité :

  • En euros constants, les prix sont stables depuis 10 ans (INSEE).
  • La dépense moyenne des familles1 : autour de 4 000 €, inchangée depuis 2015 et dans une moyenne équivalente voire inférieure à nos voisins européens.
  • L’augmentation des coûts reflète surtout de nouvelles attentes : personnalisation, cérémonies laïques, digitalisation.
  • 75 % des obsèques sont financées tout ou partie par assurance ou prélèvement sur le compte du défunt.

À retenir : Les prix reflètent l’inflation (salaires, énergie…) et l’évolution des services et des attentes des familles, pas une spéculation.

1hors marbrerie

Idée reçue n°4 : “Un secteur plein de dysfonctionnements”

La réalité :

  • Plus d’1 million de services rendus chaque année (obsèques, crémations, marbrerie, prévoyance).
  • Moins de 100 litiges (soit moins de 0,01%) par an recensés par les médiateurs de la consommation.
  • Un taux de satisfaction supérieur à 91 % (étude CWays 2024).

À retenir : Un secteur fiable, professionnel et plébiscité par les familles.

Une réalité méconnue : un métier humain et porteur de sens

  • Plus de 25 000 professionnels au service des familles, 24/24, 7/7.
  • Des métiers très variés : conseiller funéraire, maître de cérémonie, marbrier, chauffeur-porteur, gestionnaire de chambre funéraire et de crématorium, thanatopracteur…
  • Une proximité et une empathie reconnues par les familles, bien au-delà du critère prix.
  • Métiers humains : accompagnement des familles, gestion des crises (attentats, épidémies).
  • Engagement fort : formation continue, éthique professionnelle, vocation de service public.

Témoignages :

« Les familles nous font confiance pour honorer leurs proches. C’est un métier exigeant, mais profondément gratifiant. » — Un conseiller funéraire.

« Le secteur funéraire n’est pas celui qu’on croit. Il allie tradition et innovation, proximité et professionnalisme, pour répondre aux besoins des Français du XXIe siècle. » — Un dirigeant d’entreprise funéraire.

Conclusion : un secteur moderne et responsable

Loin des clichés, le secteur funéraire est concurrentiel, régulé et innovant, avec des acteurs engagés pour :

  • Accompagner les familles avec empathie et professionnalisme.
  • Investir dans des infrastructures de qualité.
  • S’adapter aux évolutions sociétales (laïcité, digitalisation, écologie).

 

La Fédération Nationale du Funéraire rappelle que son rôle est de soutenir les professionnels dans l’accompagnement des familles, et de contribuer à un secteur éthique, responsable et porteur de sens.

Chiffres clés à retenir : 

  1. Nombre d’entreprises funéraires : 6 000 entreprises
  2. Taux de satisfaction des familles : 91 %
  3. Dépense moyenne par décès : 4 079 € ttc (stable depuis 10 ans
  4. Nombre de crématoriums : 223 (x3 depuis 1999)
  5. Nombre de chambres funéraires : Près de 4 000 (x10 depuis 2000)
  6. Salariés du secteur : 25 000

 

 

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